« Il nous manquait une paire de chaussures pour enchaîner les kilomètres de manière confortable, mais sans négliger le retour d’énergie », voilà le constat fait par Jonathan Hutnyan, le manager de la ligne de produit, lors de la présentation de cette nouvelle paire. Cette Infinite Elite 2 étant la suite de la première version, sortie il y a maintenant un an, elle en reprend certaines caractéristiques mais voit tout de même l’arrivée d’un grand nombre de nouveautés.
Même mousse HOVR+, mais rendu différent
Aucun changement de mousse n’est à noter comparé au premier modèle, l’amorti HOVR+ compose toujours l’entièreté de la semelle intermédiaire. Bien que la mousse soit, sur le papier, la même, cette dernière se différencie en son sein : « L’Infinite Elite et l’Infinite Elite 2 bénéficient toutes deux de la mousse HOVR+, mais dans cette deuxième version, nous avons réussi à la rendre plus molle. » Cela résulte en une chaussure plus amortissante et confortable sous le pied.
Pour l’amorti, le stack a été augmenté de quelques millimètres, atteignant une hauteur de 36 mm sous le talon. La sensation de douceur est censée être encore plus présente grâce à la forme particulière de l’arrière de la semelle. Celle-ci a été biseautée pour offrir un plus grand pouvoir de compression lors de l’atterrissage.
Le confort, c’est aussi le mesh
Sur cette nouvelle version, le mesh a été revu pour offrir plus de confort, et surtout une respirabilité améliorée comparée à la version précédente. « Quand on parle de confort, il faut prendre la chaussure à 360°, pas uniquement la mousse. Les lacets, le col, la languette et même les lacets ont un impact », assure Jonathan Hutnyan. C’est dans cette optique que toutes ces parties ont été repensées pour être les plus douces possibles et limiter les éventuelles irritations et gênes dans ces zones particulièrement sensibles : « Ce sont tous ces détails qui font que la chaussure est beaucoup plus confortable. »
Un poids allégé
« L’un des points que nous souhaitions absolument améliorer était le poids », c’est chose faite puisque cette seconde version est allégée de 45 g sur la balance. Cette réduction du poids permet à la “Mileage monster” (en français : “Monstre kilométrique”), comme la surnomme la marque, de passer sous les 300 g.
Une chaussure allégée est généralement plus dynamique, et cela n’était pas pour déplaire à Under Armour. Le deuxième axe d’amélioration pour cette paire était de lui procurer une sensation de rebond plus importante, avec un retour d’énergie plus présent. La marque originaire de Baltimore a donc fait d’une pierre deux coups en réduisant le poids de la chaussure.
Testée, encore et encore
Pour arriver au produit final, la marque a dû passer par plusieurs phases de tests. Chez Under Armour, le processus est toujours plus ou moins le même, avec au moins trois étapes, elles-mêmes décomposées en trois parties. « Le prototype est testé dans différentes conditions, et ce, trois fois. Chaque étape se découpe de la manière suivante : la chaussure est testée dans l’environnement très contrôlé qu’est le laboratoire, mais aussi par les athlètes pour des tests biomécaniques, et enfin par des coureurs, élites et amateurs, dans la vie de tous les jours. Chacune de ces étapes est donc répétée trois fois. » Ce processus permet à la marque de récolter des retours venant de plusieurs sources et de différents tests, afin d’améliorer petit à petit la chaussure.
Autres caractéristiques :
- Poids : 290 g
- Drop : 8 mm
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