L’Alphafly, c’est l’une des paires les plus connues dans le monde de la course à pied, celle qui détient le record du monde du marathon chez les hommes et chez les femmes. L’alliance entre la mousse ZoomX, les unités Air Zoom et la Flyplate offre à cette paire un dynamisme presque sans égal, mais aussi un bon amorti, faisant de l’Alphafly 3 la paire Nike tournée vers le marathon.
Descriptif du test :
Après avoir longtemps couru avec la première version de l’Alphafly j’attendais beaucoup de cette troisième itération, et notamment une amélioration en termes de confort. Le dynamisme de l’Alphafly était très bon, mais je souffrais très régulièrement d’ampoules à la voûte plantaire.
J’ai donc utilisé cette Alphafly 3 pendant trois mois, durant ma préparation Ironman, ce qui m’a permis de tester les sensations de course sur une large plage d’allures.
Détail des séances :
- Footing avec de l’actif
- Seuil (entre 4’ et 3’30/km)
- Sortie longue
Confort
Note :
(9/10)
C’est le principal point d’amélioration que j’ai trouvé sur cette Alphafly 3. Étant adepte des empeignes “chaussettes”, j’ai totalement trouvé mon compte avec cette chaussure, avec l’Atomknit qui remplit parfaitement son rôle. Aucun point de pression n’est à noter, même sur les sorties longues.
Il en est de même pour la semelle de propreté qui, cette fois, ne m’a posé aucun problème de confort.
Dynamisme
Note :
(10/10)
Forcément, le dynamisme est le point fort de cette paire. La plaque carbone ainsi que la mousse ZoomX jouent parfaitement leur rôle de propulseur à chaque foulée. La chaussure n’a qu’une envie : aller toujours plus vite. Même à des allures plus faibles, entre 4’ et 4’15/km, les différentes parties de la chaussure assurent un un renvoi optimal.
Amorti
Note :
(9/10)
Voici, encore une fois, un bon point pour cette Alphafly 3, avec un amorti qui répond présent sur une grande plage d’allure. Le placement des unités Air Zoom est vraiment bon et offre du confort à chaque pas, une sensation accentuée par la douceur de la mousse ZoomX. Forcément, le confort de l’amorti s’améliore au fur et à mesure que la vitesse augmente, mais il ne faut pas courir à 18 km/h pour avoir une paire confortable. À moins de 12 km/h, l’amorti commence vraiment à devenir dur, mais dès lors qu’on atteint les 13 ou 14 km/h, il n’y a rien à redire.
Stablité / Maintien
Note :
(8/10)
Le combo entre l’empeigne Atomknit et les lacets est très bon et offre un maintien presque sans faille. Les lacets crantés permettent, à la fois, de serrer la chaussure exactement comme on en a besoin, mais aussi d’empêcher qu’ils ne se détachent lors de la sortie.
Une paire haute comme celle-ci pourrait avoir des problèmes de stabilité, mais ce n’est pas du tout le cas ici, y compris lors de virages serrés.
Adhérence
Note :
(9/10)
Je n’ai eu aucune perte d’adhérence avec les Alphafly 3 lors de mon test, pour moi la semelle extérieure remplit totalement son rôle. Même sur route mouillée la paire ne glissait pas, à voir lorsque la route est un peu plus grasse.
Verdict
Encore une fois, Nike sort une excellente paire avec cette Alphafly 3, sans véritable point faible. La chaussure est à la fois dynamique et confortable sur une large plage de vitesses, la rendant utilisable par de nombreux coureurs et ne la faisant pas exclusive aux coureurs élites. Les principaux problèmes que je trouvais dans la première version ont été résolus pour que la paire ne pose plus aucun problème de confort, y compris lors des sorties longues.
À titre de comparaison, je la trouve aussi performante qu’une On Cloudboom Strike, mais avec des sensations de course totalement différentes.
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