Quelles sont les règles spécifiques aux relais en athlétisme ?

Publié le 23/07/2024

Le règlement des relais est un peu différent de celui des courses individuelles. On fait le point sur les spécificités de ces épreuves.

Les relais sont parmi les épreuves les plus spectaculaires lors des grandes compétitions d’athlétisme. Mais entre les départs qui sont un peu particuliers et les passages de relais qui sont toujours un moment de tension, les athlètes doivent se plier à quelques règles. Sur piste, tous les relais se courent à quatre et avec un bâton, appelé témoin, que les athlètes se passent à chaque passage de relais. Ce témoin est un cylindre métallique de 30 cm de long qui pèse environ 50 g.

témoin JO Paris

Transmission du bâton

Que ce soit lors du 4×100 ou du 4×400 la zone dans laquelle les coureurs doivent se passer le témoin mesure 20 m. Mais une grande différence est à noter au niveau du placement des nations.

Au 4×100 m, la nation se voit assigner un couloir dans lequel elle doit rester de bout en bout. Les différents relayeurs se placent donc dans la zone de transmission, dans leur couloir. 

Le premier passage de relais sur le 4×400 se passe de la même façon, chacun dans son couloir de départ. En revanche, cela change par la suite car le deuxième relayeur peut se rabattre à la corde dès la fin de son premier virage. Pour les passages suivants c’est premier arrivé, premier servi. La nation qui arrive en première se place la corde, les autres se décalant ensuite.

Disqualifications possibles

Comme dans toutes les autres courses, un faux départ peut être synonyme de disqualification de l’équipe, mais d’autres fautes peuvent aussi entraîner la même sanction. Commençons par le passage de témoin, dont nous venons de parler. Si une équipe ne transmet pas le bâton dans la zone dédiée, la sanction sera sans appel et l’équipe ne verra pas son temps être validé.

Il en est de même pour les couloirs obligatoires durant le 4×100 et la première partie du 4×400. Si un coureur mord la ligne, le couperet tombera.

La dernière possibilité que nous allons évoquer concerne les comportements antisportifs. Si les juges voient le comportement d’un coureur comme gênant ou bloquant, de façon volontaire, envers un autre athlète, il fera disqualifier sa nation.

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