L’année dernière, on avait déjà eu la chance de recevoir et de tester l’Endorphin Pro 3, une chaussure que j’avais personnellement bien usée à l’entrainement mais qui, pour moi, n’était pas encore au niveau des marques concurrentes pour être utilisée en compétition. Est-ce que cette nouvelle version est plus performante ? Je vous donne mon ressenti dans les prochaines phrases de cet article, soyez attentif.
La première fois que j’ai couru avec l’Endorphin Pro 4, j’ai été très déçu, je ne le cache pas. Je n’ai pas ressenti de dynamisme particulier et j’avais vraiment une impression de rigidité. J’ai commencé le test par quelques footings pour que la chaussure se fasse à mes pieds. Si vous faites pareil et que vous ressentez les mêmes sensations, pas d’inquiétude ! C’est pour ça que chez runpack, nous prenons le temps de tester les produits pour ne pas s’arrêter à un premier ressenti. Ici, sur ce test, c’est la preuve parfaite que j’ai bien fait de continuer et de faire pas mal de kilomètres avec la paire ! Au bout de 60/80 kilomètres, la mousse à commencer à s’assouplir un peu et c’était vraiment beaucoup plus appréciable.
Comment taille la Saucony Endorphin Pro 4 ?
D’un point de vue de la pointure, j’ai pris ma pointure habituelle chez Saucony. Je trouve que l’empeigne est assez fine et j’ai eu quelques frottements désagréables au niveau des 5ème orteils. Si vous avez le pied large, je vous conseillerai peut-être de prendre une demi-pointure au-dessus de votre pointure habituelle (chez Saucony) ! C’est une recommandation, le mieux c’est de tester en magasin pour être sûr à 100%.
Confort
Note :
(7/10)
Je n’ai pas été totalement convaincu par le confort de l’Endorphin Pro 4. D’abord, comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai rencontré des problèmes au niveau des orteils extérieurs avec des frottements désagréables. Ce n’est pas le seul inconvénient : également au niveau du coup de pied, les nombreux frottements ont créé une légère inflammation au niveau de l’extenseur de l’hallux. Je ne saurais dire précisément quelle partie de la chaussure en est responsable, mais la languette trop fine et le système de laçage contribuent certainement à ce problème. En revanche, en ce qui concerne le talon, je le trouve plutôt agréable et « ami des tendons » !
Amorti
Note :
(8/10)
Comme je l’ai légèrement évoqué au début de l’article, il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer à l’amorti de cette chaussure. Avec le temps, l’amorti s’est assoupli, à mon grand plaisir. Après 60 à 80 km, l’amorti procuré par la semelle intermédiaire, composée des mousses PWRRUN HG et PWRRUN PB, a commencé à répondre à mes attentes. On ressent une sensation de rebond et d’amorti assez intéressants, surtout au niveau du talon. Cependant, il est bon de noter que l’amorti est assez rigide à l’avant du pied.
Dynamisme
Note :
(7/10)
Concernant le dynamisme, je ne perçois pas une nette amélioration par rapport à la version antérieure. La technologie SPEEDROLL est perceptible, mais de manière assez subtile. Il est vrai qu’en comparaison avec une chaussure dépourvue de technologies avancées, le résultat est impressionnant. Toutefois, il est indispensable de la comparer à ses principales concurrentes. À titre d’exemple, j’ai testé simultanément l’ASICS METASPEED SKY PARIS et la HOKA Celio X1. Il apparaît que l’Endorphin Pro 4 est moins performante, ou du moins, elle ne répond pas aussi bien à mes attentes. Néanmoins, je vous encourage à former votre propre opinion sur cette chaussure.
Stabilité/Maintien
Note :
(9/10)
La stabilité offerte par ces chaussures est excellente. Rien à redire sur ce point. Que ce soit dans les virages ou sur les sentiers accidentés, le pied et la cheville sont sécurisés. Le maintien est également très bon : la cheville et le pied restent bien en place et ne bougent pas. Les lacets extensibles y contribuent certainement, même si personnellement, je ne suis pas fan de cette caractéristique. Il faut toutefois admettre son efficacité.
Adhérence
Note :
(8/10)
De ce côté-là, pas de problème majeur ! Naturellement, quand le sol est humide, on glisse un peu, mais c’est le cas de toutes les chaussures.
Verdict
Pour conclure, je suis globalement satisfait de l’Endorphin Pro 4. Elle m’accompagnera dans ma préparation estivale, mais uniquement pour l’entraînement. Premièrement, parce que je ne participe pas à des compétitions sur route cet été, et deuxièmement, parce que je pense opter pour une autre paire pour ces occasions. Je vais donc l’utiliser pour mes sorties longues un peu actives, mes fractionnés en nature, et mes séances de côtes.
Pour finir, je dois souligner un point important en faveur de l’Endorphin Pro 4. Bien qu’elle soit moins performante que ses concurrentes, je pense connaître la raison. L’année dernière, j’ai parcouru plus de 500 km avec la version 3. Je pense que, avec celle-ci, je pourrai également courir longtemps, grâce à la robustesse et à la durabilité des matériaux et de la mousse de Saucony. C’est un compromis : moins de performance, mais une plus grande durabilité.
Je n’ai pas été ultra convaincu par le confort de cette Endorphin Pro 4. Tout d’abord, comme j’ai pu le citer précédemment, j’ai été embêté au niveau des orteils extérieurs, avec des frottements désagréables. Ce n’est pas le seul point noir, également au niveau du coup du pied, les nombreux frottements ont créé une petite inflammation au niveau de l’extenseur de l’hallux. Je ne sais pas c’est dû à quelle partie exacte, mais la languette trop fine et le laçage en sont pour quelques choses. Sinon, pour ce qui est de talon, je le trouve plutôt agréables et « tendon friendly » !
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