Wings For Life World Run – présentation
Depuis 2014, cette course originale est disputée dans le monde entier, en simultané. Un seul but : courir le plus loin possible, jusqu’à ce que la ligne d’arrivée ne vous rattrape. Matérialisée par la « Catcher Car », cette ligne d’arrivée remontera peu à peu le flot de coureurs. Cette voiture partira 30min après le départ des participants et les rattrapera petit à petit, jusqu’au dernier qui sera sacré vainqueur.
Tout le monde est concerné: débutant, runner confirmé, valide ou en fauteuil. Chacun peut participer à cette course et mettre sa pierre à l’édifice pour soutenir une belle cause : faire avancer les recherches sur les lésions de la moelle épinière.
Cette année, la course aura lieu le dimanche 08 mai. Pour participer, il vous suffit de télécharger l’application Wings For Life World Run, et de choisir votre mode de participation : en solo ou en rejoignant l’un des nombreux events organisés en physique pour l’occasion : Paris, Rouen, Orléans, Nantes, Bordeaux, Annecy, Lyon et Marseille.
Matthias Dandois, athlète français 9 fois champion du monde de BMX Flat est également coureur, avec pour objectif le Marathon de Paris en 2024. Il participera cette année à la Wings For Life World Run pour la 6ème année consécutive ! On a pu échanger avec lui autour de l’événement et de sa pratique de la course à pied au quotidien.
Pourquoi la Wings For Life World Run est spéciale pour toi ?
L’association Wings For Life fait des recherches sur les blessures liées à la moelle épinière. C’est vraiment un truc qui me touche parce que j’ai des amis proches à qui c’est arrivé. L’idée, c’est quand même de trouver une solution rapidement pour que ces gens-là puissent retrouver l’usage de leurs membres et avoir une vie un peu plus normale.
Il y a vraiment de gros progrès qui sont faits en ce moment, notamment les exo-squelettes qui donnent vraiment de l’espoir. Ces gens en ont besoin. Imagine-toi dans un lit toute la journée, c’est infernal. Un exo-squelette pourrait leur permettre de retrouver une mobilité. Le problème, c’est que ça coûte hyper cher. Il faut des fonds, donc tous les évènements sont bons pour récolter de l’argent.
C’est la 6è fois que tu y participes. En plus du fait que c’est une course caritative, qu’est ce qui te plaît dans cet événement ?
Ce que j’aime avec cette course, c’est que tu peux y participer depuis n’importe quel endroit. On a pas de contrainte de lieu. L’année dernière par exemple, j’étais en Ouganda et j’avais pu courir dans la jungle, c’était vraiment cool.
La plus longue distance que j’ai parcourue, c’était il y a 2 ans. Je crois que j’avais presque fait 40 bornes. Cette année, l’objectif c’est de faire un marathon. Çe me permet aussi de me challenger !
Depuis combien de temps tu cours et qu’est-ce que tu retrouves dans la course à pied que tu n’as pas dans le BMX ?
J’ai commencé l’athlé à 8 ans je crois. En fait, courir ça a toujours été un peu naturel pour moi. J’ai toujours gagné les cross de l’école primaire ou du collège et j’ai toujours aimé ça. J’ai des prédispositions, j’arrive à courir longtemps et assez rapidement sans trop me faire du mal, donc j’adore.
Je retrouve ce côté un peu méditation. J’arrive complètement à penser à autre chose. Finalement, mettre un pied devant l’autre c’est facile, dans le sens où c’est un mouvement naturel du corps. En BMX je peux moins être dans mes pensées, il faut toujours être très concentré.
Comment tu intègres la course à pied à ta prépa BMX ?
En BMX Flat, il faut être créatif pour gagner. J’ai l’impression que mes meilleures idées de tricks je les ai quand je cours, donc j‘essaie d’aller courir au moins 2 fois par semaine et jusqu’à 4 si je peux. Par contre, je ne loupe jamais de séance BMX car il vaut mieux aller bosser ses tricks.
En compétition, ce sont des passages de 3min. Ça peut paraître court mais au final c’est très intense. Il y a plein de riders qui sont à fond les 2 premières minutes et à bout de souffle sur la fin. Je considère vraiment le cardio comme une priorité, ça me permet vraiment d’être lucide et efficace jusqu’à la dernière seconde.
Avec quelles chaussures tu vas courir pour la Wings For Life World Run ?
Pour le semi-marathon de Paris j’avais pris les ASICS Metaracer car la distance est abordable. Pour la Wings For Life World Run, comme j’ai prévu de courir longtemps, je vais prendre les Novablast 2. Elles sont très confortables et l’amorti protège bien des chocs sur la durée.
Tu portes généralement de l’importance aux équipements que tu as ?
En équipement, je suis vraiment mauvais. Par contre, il y a un équipement que j’ai découvert en course à pied et que j’adore : les manchons de compression. Ça fait vraiment la différence lors d’un effort long. J’ai fait le marathon de New-York en 2016 et c’était la première fois que j’en utilisais. Après, j’ai fait Paris-Versailles sans, et j’ai vraiment ressenti un manque.
Lorsque tu cours, as-tu une habitude ou un geste superstitieux ?
Je mets deux paires de chaussettes ! Je sais pas pourquoi mais j’aime bien avoir la sensation d’avoir la chaussure bien remplie !
Aucun commentaire pour le moment