Bonjour Vincent, est-ce que tu peux te présenter rapidement ?
Je m’appelle Vincent Garos. J’ai 38 ans. Je suis un sportif passionné depuis ma tendre enfance et aujourd’hui je suis plutôt runner.
Qu’est-ce qui t’a amené dans ce domaine de la nutrition sportive ?
Dans ma vie d’avant j’étais marin. J’ai fait du dériveur, du 470 en voile olympique et j’ai eu la chance de vivre de belles aventure partout dans le monde. J’ai toujours prêté attention à ce que je mangeais. J’ai toujours préféré la qualité à la quantité. Quand on naviguait, avec mon ancien collègue, on avait des produits qu’on sélectionnait pour la performance, pour être bons sur l’eau. On a tout de suite été très attirés par le miel. C’est ce qui a fait qu’aujourd’hui je suis dans la nutrition sportive. Et bien sûr aussi la rencontre avec un apiculteur, Monsieur Benoît Mary, de la société Famille Mary. Il nous a soutenu dans notre projet olympique en 470 et après les Jeux de Londres en 2012, on a lancé la marque Meltonic ensemble. Donc c’est une aventure qui est jeune !
Est-ce que la voile t’a apporté des choses dont tu te sers aujourd’hui au quotidien ?
La voile c’est un expérience de 12 ans ! J’ai navigué 12 ans avec le même partenaire, donc c’était vraiment une équipe. On a vécu plus de 200 jours par an ensemble. Donc ça m’a apporté de la rigueur, de l’exigence. J’ai vécu intensément une passion que j’ai maintenant mise en sourdine. Aujourd’hui je cours toujours pour m’entretenir mais moins pour la performance, pour l’aventure, les défis. J’aime bien toucher à tous les formats, longs ou courts. Je me fixe plein de petits défis. Mais la voile ça me sert au quotidien c’est sûr. Ça a été très intense, très riche. On a fait de belles choses et aujourd’hui c’est toujours dans ma tête.
Tu as arrêté la voile dès la fin des JO de Londres ?
Oui. Dans ma tête c’était clair. Pour aller aux Jeux c’est un investissement énorme. On avait raté ceux de Pékin d’un cheveu donc on est repartis pour 4 ans. On s’est sélectionnés, ce qui n’était pas gagné sur le papier car il n’y avait qu’un équipage de retenu. Et je me suis dit qu’à 30 ans j’avais envie de vivre une autre carrière que celle de marin. J’ai donc fait une reconversion professionnelle. Je me suis marié, j’ai eu des enfants et je me suis challengé dans un domaine qui me tenait à coeur depuis longtemps. Je suis en phase avec mes valeurs: Meltonic c’est vraiment développer une gamme autour des produits de la ruche de qualité pour tous les sportifs.
Tu nous disais que tu es runner maintenant. Plutôt route ou plutôt trail ?
J’ai toujours couru même quand je naviguais pour m’assécher et avoir un poids de forme qui n’a jamais trop bougé. Quand j’ai arrêté la voile c’est devenu un défouloir. La course à pied pour beaucoup de gens c’est l’occasion de faire un petit « reset » sur la journée. J’aime bien tous les formats et le sport en général. Que ce soit du 10km rapide ou une aventure de 2 ou 3 jours. Il y a 2 ans j’ai fait le GR20 en course en mode rapide. En général je me fais un défi sympa dans les montagnes par an. L’année dernière j’ai eu la chance d’aller en Ariège faire la PICaPIC. C’était quelque chose d’assez costaud ! J’ai couru tout le long avec 5 personnes que je ne connaissais pas et c’était une super aventure. Cette année, c’était une année un peu particulière. Il y avait des choses de prévues mais on va se rabattre sur le deuxième semestre.
On va parler maintenant un peu plus des produits Meltonic. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi ils se différencient vraiment des produits distribués par les autres marques ?
On a vraiment souhaité, avec Benoît, être en phase avec nos valeurs : créer une gamme assez large sur des produits fabriqués en France, issus des plantes et des trésors des abeilles pour qu’ils soient le plus naturels possibles, avec des listes d’ingrédients courtes, sans conservateurs, sans produits chimiques. Grâce au miel, ces produits sont bien digestes et bons. L’idée est de rendre la nutrition sportive accessible à tous autour du miel. Ça s’est renforcé depuis 6 ans car on est allés vers le bio. On a une gamme assez large de barres, de gels, de boissons, de gâteaux. On a même des compléments et des soins pour le corps. On a une trentaine de produits, tous créés sous le même ADN : produits naturels, produits de la ruche.
Tu nous parles de produits Made in France. Peux-tu nous en dire un peu plus sur vos sites de produits ?
On est basés dans le Maine-et-Loire, entre Nantes et Cholet. On est rattachés une société familiale d’apiculture qui s’appelle Famille Mary et qui existe depuis 1921. On va fêter nos 100 ans l’année prochaine ! Tous les produits sont fabriqués le plus localement possible. Nos gels sont fabriqués dans le Maine et Loire , les barres dans le sud de la France, notre boisson en Bretagne pour le moment. On essaie de travailler avec des fournisseurs le plus localement possible, pour le côté proximité et le relationnel.
Certains produits sont bio. Est-ce que vous avez la volonté de faire basculer toute la gamme sur du bio ?
Quand on a lancé Meltonic on n’était pas sur du bio. En 2014 c’était pas encore très démocratisé. Depuis 2 ou 3 ans, chaque nouvelle conception de produit passe en bio. On a à peu près 90% de la gamme qui est en bio. Il nous reste les boissons sur lesquelles on travaille. D’ici 2022 je pense que toute la gamme passera en bio. Même si ce qu’on souhaite c’est avant tout d’avoir de beaux ingrédients avec une belle tracabilité. Tous nos produits sont certifiés Ecocert France et c’est une fierté. On a aussi des produits sans gluten dans la gamme.
À quel type de coureur ou à quelle type de coureurs ces produits sont destinés ?
On a plutôt une gamme sur la catégorie endurance. Ça comprend beaucoup de sports. Il n’y a pas que le running ou le vélo mais aussi les sports co. On est vraiment sur un grand public, du débutant à l’expert. Mais globalement notre gamme est plutôt destinée au coureur qui veut se fixer un objectif de compétition d’un semi, d’un marathon ou d’une cyclo sportive par exemple. On n’a pas la prétention d’être une marque avec des vitamines, des choses spécifiques à ajouter pour aller rechercher tel effet. On est vraiment sur un apport glucidique, digeste et sain.
Quels sont les produits Meltonic « de base » que peuvent consommer les coureurs ?
Pour un coureur à pied, notre produit phare c’est le gel miel plantes toniques huiles essentielles bio. Ils sont très riches en fructose et sur des indices glycémiques modérés. Ça évite les arrivées de sucre trop brutales dans l’organisme et surtout le contre-coup aussi derrière. Les gels sont sur des formats pratiques de 20 grammes, souples pour s’adapter à la morphologie des shorts.
On a développé il y a quelques années déjà des fioles écologiques. Un petit accessoire qu’on vient recharger avec des plus gros contenants. Ça permet de courir plus librement. Il y a 4 ans quand on a sorti ça je trouvais que c’était une mini-révolution car tu pars sans emballage et tu n’as que ça dans le short voire dans la main. C’est très accessible car tu as juste à ouvrir, un appuyer et à refermer. En 5 secondes tu as pris ta petite dose énergétique. Tu n’as pas la contrainte de l’emballage qui fuit, qui poisse ou qui peut tomber par terre. On est dans un contexte aujourd’hui où malheureusement, sur beaucoup de courses, on retrouve des papiers après la course. La fiole, je trouve que c’est une belle alternative ! Je suis assez fan des fioles mais le stick unitaire va être bien aussi pour une petite sortie d’une heure par exemple.
Prenons justement un cas précis pour nos auditeurs. Si on part sur une sortie longue de 1h30 ou 2h, quels produits peut-on utiliser ?
Si on fait ça en mode entraînement, l’idéal c’est d’avoir sa petite flasque avec un peu de boisson isotonique d’hydratation. Elle va apporter tout ce qu’on perd par la transpiration, des vitamines, des minéraux. On a mis des plantes toniques dans nos boissons. C’est un cocktail ginseng, guarana, gelée royale. Et sinon un petit gel et une petite barre tout simplement. Selon ce que les gens aiment, ça peut être soit du solide avec un petite barre aux fruits, soit liquide avec un petit gel. On prend ça au bout de trois quart d’heure ou heure, après la mi-course.
Deuxième cas qu’on pourrait prendre : si je fais mon premier marathon. Quels produits est-ce que j’emmène?
Pour un premier marathon, ce qui est classique c’est d’utiliser des gels naturels de préférence. C’est plus facilement assimilable pendant l’effort. On a protocole sur les marathon de plus de 4h avec 8 gels. Ça peut ête beaucoup et on peut descendre à 6 voire moins si on court plus vite. Mais l’idée c’est de prendre un gel toutes les 45 minutes avec une petite gorgée d’eau. On prend le gel en visibilité du ravito comme ça on sait qu’il y a des poubelles à côté.
Chez runpack, lorsqu’on parle de nutrition sportive dans nos articles on conseille toujours de tester les produits avant le jour de la course pour ne pas avoir de mauvaises surprise. Est-ce que tu aurais d’autres conseils à donner ?
Je pense que ce qui est important c’est aussi d’écouter son corps. Il ne faut pas surconsommer. On est sur des petites portions donc on peut en prendre plusieurs. Grâce au miel on a que des bons retours sur la digestibilité et les cocktails permettent d’avoir ce côté « bon » pendant l’effort. Quand j’ai commencé ma carrière de voile, on prenait des produits plus classiques et au bout d’un moment on n’en pouvait plus des goût qui reviennent toujours. On a cette chance d’avoir un panel de parfums vraiment varié et chacun y trouve sa préférence.
Chez Meltonic vous accompagnez quelques athlètes vers la performance. Pourquoi est-ce important pour vous d’avoir cette team ambassadeurs ?
On a commencé avec un athlète local, Jordan Thiré, sur un cross à Vertou. On avait distribué quelques gels et il avait bien aimé. Il nous avait dit que ça l’aiderait bien dans sa pratique au quotidien. On a commencé par une personne et puis assez vite on s’est dit qu’il fallait autant d’hommes que de femmes, qu’il fallait un team assez conséquent pour aller partout en France, principalement dans le running et un peu dans le vélo. On a fait un team d’une quinzaine d’ambassadeurs aujourd’hui qui partagent nos valeurs. Ce sont des gens qui sont intéressés au quotidien par une alimentation locale, saine et bio, qui sont performants et qui aiment bien partager leurs aventures sur les réseaux sociaux. Ils nous aident un peu sur des conseils de développement produits, ils sont source de proposition. C’est presque comme une famille ces ambassadeurs !
Est-ce qu’ils vous aident à élaborer les nouveaux produits ?
Oui ils sont toujours au courant un peu avant tout le monde. On leur demande leur avis. On ne peut pas prendre en compte tous leurs retours car certains ont beaucoup d’idées ! Mais on essaie d’être très à l’écoute de leurs retours. Il ya aussi tous nos consommateurs qui nous font des petites remarques qu’on essaie de prendre en compte le plus possible.
Meltonic a un engagement fort pour l’environnement. Est-ce que tu peux nous parler de quelques actions que vous mettez en place ?
À notre niveau on a créé un action qui s’appelle « 1% pour les abeilles ». On reverse 1% de notre chiffre d’affaires à une association apicole française. Chaque personne qui achète du Meltonic aide les abeilles, des petits insectes fascinants qui sont en difficulté. C’est un petit geste mais on est contents de le faire.
On a fait aussi une action récemment avec des graines de plantes mellifères. On a offert des sachets de graines à nos clients pour les sensibiliser aux rôle pollinisateur des abeilles qui est hyper important pour la biodiversité.
Et finalement, où est-ce qu’on peut acheter tous ces produits Meltonic ?
On peut les retrouver en magasin, sur notre site web et sur des événements sportifs. En magasin vous allez pouvoir en retrouver dans les magasins de running, de vélo ou quelques grandes enseignes comme Intersport ou Sport2000. Sur notre site internet, tous les produits partent de Cholet. Sur les salons on est très présents sur les marathons ou les trails : marathon de Paris, UTMB, Templiers et quelques belles cyclo sportives.
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